Ce dimanche, Valentin Madouas a brillamment terminé troisième du Tro Bro Leon 2025. S’il n’a pas pu monter sur la plus haute marche du podium, le coureur de Groupama-FDJ a tout de même été récompensé d’une manière aussi inattendue que charmante : en tant que meilleur Breton de la course, il a reçu un porcelet baptisé Léon, selon la tradition propre à cette épreuve hors du commun.
Une première participation prometteuse
Malgré sa première apparition sur le Tro Bro Leon, Madouas n’a pas abordé la course en terrain inconnu. Finistérien d’origine et licencié au club de Portsall-Ploudalmézeau, il connaît parfaitement les routes sinueuses et exigeantes de cette épreuve bretonne, qui serpentent à travers chemins de terre et paysages rustiques.
Connu pour ses qualités de puncheur et son mental de guerrier, le vice-champion olympique n’a pas ménagé ses efforts tout au long des 203,8 kilomètres. Toujours aux avant-postes, il s’est mêlé à la bataille finale avant d’être devancé par le duo de Decathlon-AG2R La Mondiale, Bastien Tronchon et Pierre Gautherat.
Un cochon nommé Léon en guise de récompense
À l’arrivée, même sans la victoire, Madouas n’est pas reparti les mains vides. Fidèle à une tradition instaurée depuis plusieurs années, le premier coureur breton franchissant la ligne d’arrivée se voit remettre un cochon vivant, symbole de l’ancrage rural et festif du Tro Bro Leon.
C’est ainsi que Léon, un petit porcelet, a été remis à Madouas, qui a accueilli la nouvelle avec humour : « On verra ce qu’on va en faire, j’espère qu’il sera tout mignon », a-t-il déclaré au micro d’Ouest-France, sourire aux lèvres.
Une journée à la fois rude et mémorable
Sur un parcours semé d’embûches, entre pluie, boue et chutes, la troisième place de Madouas représente un bel exploit. Elle souligne également la capacité des coureurs bretons à s’illustrer sur leurs terres, dans une épreuve qui mêle rusticité, tradition et passion du cyclisme.
Même sans victoire au compteur, Madouas repart avec un souvenir unique – et vivant – de cette aventure, qui devrait rester gravée dans sa mémoire comme dans celle des spectateurs.