Ce dimanche à Miami, le tennis a bien failli être éclipsé par la météo. Les prévisions orageuses se sont confirmées et la pluie s’est invitée avec insistance, perturbant sévèrement le déroulement des finales du tournoi. Prévue à 21 h (heure française), la finale masculine entre Novak Djokovic et le jeune Tchèque Jakub Mensik n’a finalement débuté qu’à 2 h 45 du matin à Paris, soit plus de cinq heures de retard. Les spectateurs, frustrés mais patients, ont dû composer avec des annonces d’éclairs violents, poussant même les organisateurs à demander au public de se réfugier à l’intérieur du stade.
Une finale dames interrompue, puis terminée dans la nuit
Avant la finale masculine, la finale du double dames n’a pas été épargnée. Interrompue au bout de onze petites minutes, elle n’a pu reprendre que six heures plus tard. Malgré les conditions difficiles, les Russes Mirra Andreeva et Diana Shnaider ont su garder leur concentration pour s’imposer face à Cristina Bucsa et Miyu Kato en trois sets disputés (6-3, 6-7 [5-7], 10-2). La cérémonie de remise des trophées a d’ailleurs été raccourcie, tant l’organisation était bousculée par les intempéries.
Comme si le retard de la finale ne suffisait pas, Novak Djokovic est apparu à l’échauffement avec l’œil droit visiblement gonflé. Le Serbe, qui souffre déjà de problèmes de vision et joue habituellement avec des lentilles, a dû appliquer des gouttes pour apaiser la zone affectée. Bien que cela ne l’ait pas empêché de disputer la rencontre, ce souci pourrait affecter sa précision sur le court. Le match face à Mensik, jeune talent de 19 ans, s’annonçait donc plus délicat que prévu.
Un centième titre en ligne de mire
Ce match n’était pas une simple finale pour Djokovic. Il visait à remporter le 100e titre de sa carrière, un chiffre symbolique qui ferait encore un peu plus entrer le champion serbe dans la légende du tennis. Malgré les conditions peu idéales, entre météo capricieuse et souci physique, Djokovic avait toutes les raisons de vouloir s’imposer et écrire une nouvelle page de son palmarès.