Une sélection « logique »
Face à la Rép. tchèque, Amélie Mauresmo a reconduit l’équipe victorieuse de l’Italie au 1 er tour.
(interview source ©FFT.fr)
Amélie, quelles joueuses avez-vous sélectionnées pour cette demi-finale de Fed Cup, qui se se disputera les 18 et 19 avril prochains à Ostrava ?
Je ne vais rien changer par rapport à la rencontre contre l’Italie. Alizé Cornet, Caroline Garcia, Kristina Mladenovic et Pauline Parmentier sont sélectionnées pour cette demi-finale.
Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?
J’ai effectué cette sélection par rapport aux résultats obtenus dernièrement par ces joueuses et par rapport à la dernière rencontre. J’attache aussi beaucoup d’importance au groupe même si ce n’est pas primordial. Le groupe a bien vécu à Gênes. Tout a bien fonctionné sur le week-end et pendant toute la semaine de préparation. Ce sont les quatre joueuses les plus performantes sur le circuit que ce soit en simple et en double. C’est une sélection logique, sans surprise.
Avez l’impression que le groupe a franchi un cap entre les rencontres face aux Etats-Unis en 2014 et l’Italie en 2015 ?
Je ne sais pas si on peut parler de cap. En tout cas, depuis que j’ai pris le poste, il y a beaucoup de choses qui se construisent au fur et à mesure. Comme j’ai une équipe jeune, les filles progressent et évoluent. Elles se sentent de mieux en mieux en simple et en double individuellement. L’équipe est plus forte.
Vous restez sur quatre victoires consécutives en Fed Cup. Sur quoi s’appuie cette dynamique ?
Sur les quatre dernières rencontres, ce sont des joueuses différentes qui ont ramené les points que ce soit en simple ou en double. Le groupe est ma priorité, mais il s’appuie sur des performances individuelles. A partir du moment où les filles évoluent bien parmi ce staff, cela facilite leur épanouissement au sein de cette équipe de France.
Que pensez-vous du choix de Caroline Garcia d’avoir opté pour la terre battue de Charleston avant cette rencontre qui va se jouer sur dur ?
La plupart des filles m’ont dit qu’elles allaient jouer à Katowice (dur indoor). Caroline m’a annoncé qu’elle allait disputer le tournoi de Charleston. Sur le coup, je me suis dit que ce n’était une préparation idéale. Après, je me suis finalement rappelée que l’année dernière, elle arrivait du tournoi de Bogota sur terre battue pour jouer à Saint-Louis sur dur indoor et cela lui avait réussi (deux victoires en simple et une victoire en double). Il n’y pas de règles. Je n’ai pas souhaité me mêler de leur programme individuel.
Quels enseignements tirez-vous de cette victoire face aux Italiennes lors du premier tour ?
Le fait de revenir de 0-2, cela peut nous porter sur d’autres rencontres qui seront difficiles. Cela nous arrivera de nouveau dans le futur. Cela donne une force supplémentaire. Les filles, entre-elles, savent que rien n’est impossible. Face aux Tchèques, ce sera très compliqué. On attend désormais leur sélection. Je m’attends à ce que la République tchèque aligne la meilleure équipe possible. On se prépare à jouer Kvitova, Safarova ou encore Pliskova.