En direct des Etoiles du Sport
Soutenue par la Fondation Sport for Life, Inès Fontanarosa vit un rêve éveillé à La Plagne. La Messine de 15 ans, vice-championne d’Europe par équipes en 2007, partage des moments privilégiés avec son idole et se nourrit de l’expérience de son aînée.
Marraine pour la première fois aux Etoiles du Sport, Amélie Mauresmo répond avec générosité aux questions de sa filleule sur l’événement et espoir du tennis, Inès Fontanarosa.
«A chaque Roland-Garros, j’étais derrière toi et je me disais que c’était la bonne année. Comment peux-tu expliquer tes sensations quand tu arrivais à Roland ?
J’ai commencé le tennis parce que j’ai vu Yannick (Noah) gagner Roland. Pour moi, Roland était donc du domaine du rêve et de l’inaccessible. Je pense qu’inconsciemment, cela a pesé tout au long de ma carrière par rapport à cet événement. Plus les années passaient, plus cela devenait compliqué parce que les attentes étaient de plus en plus fortes, surtout de ma part. C’était assez latent au fil des années. Mais je n’ai pas de regret car j’ai essayé plein de choses différentes en abordant l’événement : des gens, des endroits, des manières, des programmations. Tout le monde considère que cela a été un échec pour moi, mais je ne regrette rien car j’ai vécu tellement d’autres choses. Ce n’est pas très grave.
Quel a été ton plus grand moment d’émotion ?
Je reviens toujours à Wimbledon. En termes d’émotions, c’était le Graal dans le temple du tennis. On ne peut imaginer cette émotion. Quand tu es au quotidien à l’entraînement, tu essaies forcément de te projeter un petit peu, éventuellement d’imaginer et même parfois de rêver. Mais tu ne peux mesurer à aucun moment le degré d’intensité même si tu as des signaux sur certaines victoires ou à certains moments qui ne sont pas forcément en compétition. Cela peut être des moments de partage sur des entraînements ou sur des préparations physiques où tu te dépasses. Quand tu gagnes, tu te dis que tout ce que tu as fait, tu l’as fait pour ça. Ca ne dure pas très longtemps (sourires), mais ce moment a existé.
Est-ce que tu as vécu la mort du champion au moment d’arrêter ?
Arriver à la décision d’arrêter a été très difficile, presque douloureux. J’avais beaucoup d’inquiétude. Quand tu fais pendant 20 ou 25 ans la même chose, tu ne rêves que d’une chose, tu te demandes forcément : Est-ce que je vais être capable d’atteindre l’excellence dans ce que je vais choisir ? Est-ce qu’il y a un truc qui va me plaire et me procurer les mêmes émotions ? Mais j’avais quelques certitudes : j’avais moins envie de m’entraîner. Et si tu t’entraînes moins, malheureusement tu joues moins bien (sourires). Je me suis appuyée sur ces choses-là. Une fois la décision prise, j’étais plutôt soulagée et je me suis retournée rapidement sur ma carrière en me disant que j’avais atteint tous mes objectifs, vécu des moments fabuleux et rencontré des gens qui resteront à mes côtés toute ma vie. Ensuite, il est temps de faire autre chose. Quoi ? On ne sait pas (rires).» – Recueilli par S.D., à La Plagne
Source : lequipe.fr
c’est bien ca de soutenir une joueuse avec du potentiel pour l’avenir.
Bravo bonne initiative.
Faudrait faire pareil pour bouster notre Fed Cup. Car y a du travail je crois encore pour aller en finale…tout est dans la tete souvent, le defaut des francais dans le sport…..
VALI DANS LE 95 VIVE LE TENNIS