Article paru dans le journal LeParisien.fr : Voir l’article complet

Masque sur le visage, épée dans une main, Amélie s’essaie à… l’escrime, sous les conseils de la championne du monde Maureen Nisima. Quelques minutes plus tard, l’ancienne numéro 1 mondiale file tenter sa chance au tennis de table. Présente comme Laurent Blanc aux Etoiles du sports, qui rassemblent à La Plagne les meilleurs sportifs français, l’ex-championne profite.

Un an après avoir officiellement mis un terme à sa carrière, elle se dit heureuse.

On vous sent épanouie…

Amélie. Je suis super contente d’être ici avec des sportifs venus de différentes disciplines. Je n’avais jamais pu venir car, en décembre, on était en période de préparation. Faire du ski ou prendre des risques comme je l’ai fait en participant au raid (ndlr. 7 épreuves disputées sur 30 km) était impossible pour moi avant. J’aime l’atmosphère de la montagne. Petite, je skiais beaucoup.

Qu’avez-vous fait ces derniers mois ?

Au début, c’était très bizarre car je ne faisais rien. Je profitais de mes amis, de moments de partage, de convivialité. Je refaisais le monde le soir, autour d’un verre ou d’un dîner, sans avoir besoin de regarder l’heure, sans me dire « il est temps d’aller au lit ». J’ai juste vécu simplement. C’est très basique, mais pour moi c’était extraordinaire. Mais, là, ça commence à me démanger de faire des choses à droite, à gauche.

Dans quels endroits vous êtes-vous posée ?

J’ai passé beaucoup de temps à Genève et à Biarritz, deux lieux très importants pour moi. Je suis très peu restée à Paris et c’est très bien ainsi car c’est une ville de fous. Les vacances durent un peu, mais j’ai tellement voyagé que je n’ai plus envie de prendre l’avion !

Le réveil sonne-t-il encore le matin ?

Pas toujours (rires) ! Au début, il ne sonnait plus du tout. Il fallait que je récupère mentalement et physiquement. J’ai beaucoup dormi et, ce qui était sympa, c’est que je me réveillais sans douleur. En fin de carrière, il y a toujours un truc qui ne va pas… la hanche, le genou, un muscle. Juste de ne plus avoir mal, ça fait un bien fou. Mais ça n’a pas duré bien longtemps, car j’ai préparé le marathon de New York ! C’était un défi.

Avez-vous en tête de nouveaux paris de ce genre ?

Pas pour le moment mais je vais vite m’en trouver. J’ai envie de continuer à m’entretenir, à faire du sport. Je suis quelqu’un qui aime me fixer des objectifs.